Osée 11.3-4
3Pourtant, j’ai appris à marcher à Éfraïm en le tenant par les bras. Mais il n’a pas compris que je prenais soin de lui.
4Je l’ai guidé avec douceur, j’étais attaché à lui par l’amour. J’étais pour lui comme quelqu’un qui soulève son petit enfant tout contre sa joue. Je me baissais pour lui donner à manger.
L’amour de Dieu pour Israël, son fils
1Le Seigneur dit : « Quand Israël était jeune, je l’ai aimé, et je l’ai appelé, lui, mon fils, à sortir d’Égypte.
2Mais ensuite, plus je l’appelais, plus il s’éloignait de moi. Mon peuple offre des sacrifices aux Baals. Ils brûlent de l’encens devant les faux dieux.
3Pourtant, j’ai appris à marcher à Éfraïm en le tenant par les bras. Mais il n’a pas compris que je prenais soin de lui.
4Je l’ai guidé avec douceur, j’étais attaché à lui par l’amour. J’étais pour lui comme quelqu’un qui soulève son petit enfant tout contre sa joue. Je me baissais pour lui donner à manger.
5« Le peuple d’Israël ne retournera pas en Égypte, mais ce sera l’Assyrie qui sera son maître. En effet, il a refusé de revenir vers moi.
6C’est pourquoi la guerre se répand dans ses villes, elle détruit ce qui les protège, elle démolit tout, parce qu’Israël fait de mauvais projets.
7Mon peuple m’a rejeté et il prend plaisir à être infidèle. On l’appelle à se mettre debout, mais c’est inutile.
8« Est-il possible que je t’abandonne, Éfraïm, que je te trahisse, Israël ? Est-ce que je peux te traiter comme la ville d’Adma, te rendre semblable à Séboïm ? Je suis bouleversé, et je tremble de la tête aux pieds.
9Je ne laisserai pas éclater ma violente colère, je ne reviendrai pas détruire Éfraïm. En effet, je suis Dieu, moi, je ne suis pas un homme. Chez toi, Éfraïm, je suis le Dieu saint et je ne viendrai pas avec colère. »
10Les déportés avancent en suivant le Seigneur, qui rugit comme un lion. En l’entendant rugir, ses fils arrivent de l’ouest en tremblant.
11Ils arrivent d’Égypte en tremblant, comme des petits oiseaux, ils viennent d’Assyrie comme un vol de colombes. « Je les ferai habiter dans leurs pays. » Voilà ce que le Seigneur déclare.
Dieu est aussi une mère pour nous et la tendresse des mamans – aussi belle soit-elle – n’est rien comparée à celle qu’il désire nous prodiguer. Tout au moins qu’il aimerait nous manifester, si nous acceptions de renoncer à nos clichés d’un dieu mâle barbu et parfois assis sur le rebord du monde… Nous le connaissons comme « notre Père » ; accueillons aussi ses égards de mère…