Guide 
Job 17.14-15
14} Je crie à la tombe : “Tu es mon père !”
À la pourriture, je dis : “Tu es ma mère et ma sœur !”
15Où donc est mon espoir ?
Et mon bonheur, qui l’aperçoit ?
1« J’ai du mal à respirer, et ma vie va s’éteindre.
La tombe m’attend.
2Je suis entouré de moqueurs,
leurs attaques m’empêchent de dormir.
3« Ô Dieu, engage-toi ! Paie le prix pour me libérer.
En effet, qui d’autre acceptera de s’engager pour moi ?
4Vraiment, tu as fermé l’intelligence de mes amis,
c’est pourquoi tu ne les laisseras pas avoir raison.
5Ils ressemblent à celui qui invite ses amis à partager son repas
pendant que ses enfants attendent en vain leur part.
*
6« Les gens se moquent de moi,
ils me crachent au visage.
7La tristesse me rend presque aveugle,
et mon corps n’est qu’une ombre.
8« En me voyant, les gens honnêtes sont très surpris.
Ceux qui sont innocents sont en colère contre les gens mauvais.
9Ils disent : “Ceux qui obéissent à Dieu, qu’ils continuent !
Ceux qui ont les mains propres, qu’ils augmentent leurs efforts !”
10Vous, mes amis, venez, revenez tous !
Mais parmi vous, je ne trouve aucun sage !
*
11« Ma vie est finie,
mes projets et mes espoirs sont brisés.
12Mes amis font croire que la nuit, c’est le jour,
et que la lumière du matin est proche. Pourtant, il fait encore sombre.
13« Qu’est-ce que je peux attendre ?
Une place dans le monde des morts,
une natte pour m’étendre dans son obscurité.
14Je crie à la tombe : “Tu es mon père !”
À la pourriture, je dis : “Tu es ma mère et ma sœur !”
15Où donc est mon espoir ?
Et mon bonheur, qui l’aperçoit ?
16Il descend avec moi dans le monde des morts,
nous tombons tous les deux dans la poussière. »
Dans la Bible, lorsque les fidèles crient à Dieu leur désespoir dans l’épreuve, ça me fait bizarrement beaucoup de bien. Même si je n’ai jamais souffert autant que Job, le fait que des propos aussi crus et honnêtes figurent dans ta Parole m’autorise à lui ouvrir mon cœur, même si ce n’est pas toujours beau à voir.
Ce qui me fait du bien, c’est de savoir que Dieu ne craint pas que je lui exprime mon ressenti dans mes moments de désespoir. D’ailleurs, c’est souvent là qu’il vient me tenir compagnie de la manière la plus sensible.